EVIL KNIEVEL

FEMTOGO

J'ai rêvé d'l'aigle sur le cercueil, Frankenstein swag, des clous sur le serre-tête

J'me suis vu sortir d'là, cat walk sur le carpet

Déterrer des trucs bruyants en dessous le parquet

J'faisais des croix sur la plaque 'vec ma mère

Elle sait mieux couper qu'toutes les pédales de ta ville

Leur bozo très goofy, on se sait, on le sait

Pour Noël, j'commande un G et un switch

Mais c'est trop peu, j'veux l'AR qui fait mal, si y a deux-trois cosaquеs qui viennent dans mes contacts

On s'arrangе tous ensemble sur un parking miteux

Et dans la demi-heure, j'fais des plans sur la com'

Dernier blanc-bec, un peu foufou d'campagne

Toujours sous alcool fort, jamais sous champagne

Passe dans ma forêt, j'te sors des champis

Passe à la ferme, bébé, j'sors des échant'

J'étais bloqué dans une cage, c'était tellement dément

J'ai rongé les barreaux, y a la trace de mes dents

Aujourd'hui, je célèbre, j'me goon sur l'excédent

Et l'orgasme, à chaque fois, bâtard, est excellent

Ma sueur, mon sang encore dans l'caniveau

J'ai dû faire des cascades comme Evel Knievel

Nan, j'ai pas clear le sample, madame Papin-

Et soixante pourcents, j'trouve que c'est d'la pinnade

On aurait pu régler ça avec une caisse de Pinot

Mais tu connais les cains-ri, toujours les gros bras

"On est plus forts que vous, on est plus forts que toi"

Bah vas-y, écarte mon trou d'balle et fous-y un doigt

C'est juste un autre jour

Personne nous brise depuis qu'on est nés

Le roseau se plie et r'viendra les fouetter

Et si l'roseau casse, ce s'ra avec deux barils de terreau à ses pieds

Ptite Soeur

Dans la vie d'avant, y avait pas l'temps pour les sentiments

J'me tire les cheveux d'vant la banque, sale bâtard, pas d'vant les sons qui mentent

La paye à l'image de ma tête, seul Dieu sait comme elle est pas stable

J'cours qu'après l'argent car c'est l'dernier qui m'a pas back stab

J'bavarde pendant qu'le F' cache le fer d'la taille d'un manteau

Ça m'fait bander sec de sentir tous ces couteaux dans mon dos

On faisait un billet dans le hall, on fait dix fois ça sur le web

J'ouvrais ma gueule pour t'réveiller, pas pour divertir la plèbe

Six heures trente, si près d'la planque, tout près d'la pente, j'caresse ma tempe

Avec le fer, par là ça m'tente

Mon string se trempe quand j'guette la fente du Winchester

M'écouter gémir l'temps d'un mirage

Tapisser l'papier d'ma merde, j'veux l'sentir gicler sur mon visage

Que l'calibre, il baise ma face, que l'boug à l'étage baise ma race

Qu'on file un 9 au p'tit d'la place, foutre à l'envers à qui t'la passe

Le genou qui flanche quand j'quitte la base, y a qu'l'paycheck qu'a pris d'la masse

Un fils de pute est pris d'sa chasse, deux gosses de plus dans l'puits d'la DDASS

S.F.N

A.k.a les most famous nobody du jeu truqué

On crée l'argent à partir de rien

Certains s'demandent si c'est d'la magie noire pendant qu'ton trappeur à buzzcut préféré flex la paye de ses darons

Et qu'ton label découvre des nouvelles manières de gaspiller la Sacem de Disiz La Peste

On est les premiers à avoir mis la main sur la faille

Et on en paye chaque jour le prix

Pour le meilleur, et surtout pour le pire

Neo', tu peux envoyer la suite